Autres remplacements par Urhixidur
Là aussi, si "alignement" ou "aligné" ne convient pas, on peut préférer "cadrage" ou "cadré". (l'alignemetn n'en est pas forcément un, sinon il se ferait toujours uniquement verticalement le long de la marge et pas côte à côte au plus près de la marge).
La "justification" en revanche ne concerne pas du tout le cadrage à droite ou à gauche, mais l'ajustement de la présentation du contenu (y compris les espacements inter-caractères, ou en arabe l'insertion de lignes de jonction) permettant d'avoir (autant que possible) un cadrage du texte des deux côtés à la fois.
Il y a d'autres québéquismes (ou canadianismes) encore du même utilisateur. Pourquoi ne demande-t-il pas l'activation de la locale "/fr-ca" s'il tient à ces traductions locales ? Notez que jusqu'à présent de telles variantes ont été demandées dans les passé mais pas soutenues. Mais la discussion est ancienne et pourrait être relancée, à condition que ce ne soit pas soutenu par un unique utilisateur.
Jusqu'à présent cependant les traductions françaises ont été ouvertes aux contributions internationales et des néologismes canadiens sont souvent bien acceptés pour remplacer des lacunes ou des anglicismes malheureux trop repris en français, plus souvent par méconnaissance ou incompréhension, ou par paresse quand cela vient d'utilisateurs un peu trop techniciens et biaisés par leur métier ou compétences dans un domaine où l'anglais est trop souvent la référence. Mais les emprunts aux usages canadiens sont bienvenus en général, à condition que cela n'ajoute pas davantage à la polysémie des termes calquée sur la polysémie anglaise, car cela peut au contraire amoindrir la précision en augmentant les ambiguïtés de sens réel. D'autres emprunts sont également possibles en fouillant davantage le lexique français qu'on croit à tord tombé en désuétude (les canadiens le font souvent très bien).
Le cas des néologismes notamment basés sur des mots-valises calqués sur ceux de l'anglais sont beaucoup plus problématiques : c'est pratique pour les canadiens qui sont beaucoup souvent bilingues et à l'aise avec l'anglais pour comprendre facilement les subtilités de la polysémie anglophone et tout de suite faire un lien, mais beaucoup moins ailleurs. D'autres emprunts régionaux sont possibles (bienvenus aux Belges, Suisses, Africains... qui ont souvent conservé dans la langue française des usages qu'on pensait vieillis et perdus en France face aux anglicismes; mais parfois même ce qu'on croit être des anglicismes sont des emprunts à un français plus ancien qu'il nous appartient de remettre aux goût du jour, quitte à en restaurer l'orthographe et l'adapter aux usages modernes qui simplifient certains aspects.
Consultez les dictionnaires, cherchez les étymologies, considérez les affixes communs si on veut être créatif et pas rendre la langue plus confuse : le français a le goût de la précision à un niveau local, non soumis aux aléas contextuel, là où l'anglais a le goût de la rapidité et des sous-entendus contextuels avec une polysémie elle aussi riche mais aussi un riche choix de termes alternatifs pour lever occasionnellement des ambiguïtés contextuelles). Trouver de bons termes n'est pas toujours évident, on peut en trouver un et s'apercevoir bien plus tard qu'il pose problème dans d'autres contextes, alors que dès le début on avait le choix possible d'autres termes mais qui ne nous sont pas venus à l'esprit immédiatement (mais c'est le cas aussi dans toutes les autres langues, et même dans un contexte purement unilingue où il ne s'agit même pas de traduire mais décrire assez fidèlement une situation avec des termes devant à priori être utilisables dans des contextes plus larges qu'une phrase isolée). Construire une terminologie commune est bien plus long que traduire un terme ou une phrase. Et ce travail long indue ensuite des relectures à faire et à rediscuter des anciens choix qu'on croyait pertinents, suffisants, clairement compréhensibles et distinguables.
Merci, pourrais-tu mettre à jour le glossaire en y ajoutant les subtilités entre chaque mot ?
Quel est ton avis concernant « bulletin d’information » au lieu d’« infolettre » ?
Pour ce qui est de bulletin vs. infolettre, je suis simplement allé du côté qui était déjà majoritairement représenté.
Personnellement, je préfère infolettre qui est plus court et tout à fait clair, même lors de la première rencontre du terme. Ça reste une préférence, bulletin d’information ne me scandalise pas.
Je n'ai pas de préférence a priori, même si bulletin d'information est plus long il est moins formel que infolettre, qui a un côté assez administratif (mais en fin de compte approprié au contexte de leur contenu souvent plus technique et très résumé pour le suivi d'un projet, que faits d'informations générales et de formations et présentations détaillées).
Je pense que si infolettre ne plait pas trop à Urhixidur c'est que c'est trop calqué sur l'anglais. Pourtant c'est le terme utilisé par l'ISO, mais l'ISO aurait pu aussi bien choisir l'expressions plus commune bulletin d'information (ou juste bulletin, car tous les bulletins contiennent des informations, suivent l'actualité et paraissent de façon assez régulière et souvent attendue à l'avance ou chaque fois qu'une condition l'impose par exemple dans une norme pour annoncer les nouvelles versions, les changements de service à venir, les errata et les annonces légales, ou l'organisation d'un événement récurrent).
En tout cas pas circulaire qui est un document réglementaire d'organisation qui s'impose au sein d'une hiérarchie administrative et qu'on est sensé devoir lire (et même attester de l'avoir non seulement reçue mais lue et comprise, au besoin en renvoyant des questions à l'auteur de la circulaire si ce n'est pas assez clair ou pas simple à appliquer et qu'il y a des difficultés imprévues), et qui décrit une conduite à tenir ou explique comment appliquer une décision ou une politique générale et souvent impose un retour d'information. La circulaire a des destinataires bien précis (elle peut être souvent confidentielle au sein d'un service), alors qu'une newsletter (bulletin ou infolettre ou n'est qu'informative et on n'est pas obligé d'y souscrire ou la lire, elle revêt un caractère plutôt promotionnel et s'adresse indirectement à tout le monde sans imposer une action immédiate (elle peut en revanche aider ses lecteurs à comprendre ce qui se passe et ensuite pouvoir décider quoi faire et comment agir au mieux s'il se sent concerné, et peut donc annoncer dans son contenu l'existence de circulaires à caractère réglementaire).